mardi 16 novembre 2010

quigley down under

"I'm new here, so I ain't rightly certain. Is everybody 
in this country as butt ugly as you three? "

Réalisé en 1990 par Simon Wincer sur un scénario de John Hill QUIGLEY DOWN UNDER est un excellent petit western, de facture très classique, mais abordant des thèmes peu vus au cinéma. Le film évoque ainsi, sous couvert d'un choc culturel inverse (c'est l'anti CROCODILE DUNDEE : un cow-boy du Wyoming dans l'outback australien), les massacres des Aborigènes par les colons, la complaisance des autorités britanniques et la difficulté des colons peu fortunés (la famille qui héberge Quigley) retrouvant en Australie les mêmes problématiques qu'en Europe.
Wincer est un réalisateur australien qui a commencé à la télévision dans les années 70. S'il a son actif FREE WILLY en 1993, il s'est surtout fait connaître par sa maîtrise filmique du western à travers trois mini-séries de qualité : Lonseome Dove, Into the West et Comanche Moon.
Quigley est impeccablement incarné par Tom Selleck qui a, selon moi, trouvé là son meilleur rôle après celui de Magnum, P. I.. Ses récentes apparitions télévisées (Las Vegas, Blue Bloods) confortent depuis son ancrage à droite qui fait de lui le, dit-on, prochain patron de la NRA !
Laura San Giacomo est truculente à souhait, avec aussi de grands moments d'émotion, comme quand elle raconte son histoire.
Et puis il y a surtout Alan Rickman.
J'adore absolument ce type qu'il joue un méchant comme ici (et comme dans DIE HARD ou ROBIN HOOD : PRINCE OF THIEVES) ou un brave type (comme dans THE JANUARY MAN, JUDAS KISS ou LOVE ACTUALLY). Je me souviens de l'avoir découvert dans TRULY MADLY DEEPLY et de l'avoir aussitôt adopté.
Le film est mis en musique par Basil Poledouris qui trouve par moments des accents qui m'ont rappelé Elmer Bersntein.





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