samedi 17 septembre 2011

la charge héroïque (suite)



Sans vouloir jouer les cuistres j'ai toujours préféré le titre original, moins va-t'en-guerre que celui de la VF. La chanson qu'on entend au générique est dérivée d'un air traditionnel (irlandais, écossais ?) intitulé All Around my Hat. La chanson sert toujours à marquer la cadence. Et puis, elle fait référence à l'un des ressorts du film : pour quel lieutenant Miss Dandridge porte-t-elle un ruban jaune, à qui a-t-elle donné son coeur ?


Le film est à la gloire du 7ème de Cavalerie dont l'étendard ouvre le film par le rappel de la mort de Custer et de ses hommes à Little Big Horn. Mais le film n'est pas revanchard, même s'il arrive huit ans après le THEY DIED WITH THEIR BOOTS ON de Raoul Walsh...


Comme dans STAGECOACH, le film s'ouvre ensuite sur une dilligence sans conducteur que des cavaliers vont intercepter avec aisance. C'est une séquence brève mais qui plante d'emblée le décor.

Le bureau du capitaine et celui du major ont acquis une telle notoriété qu'ils existent toujours, et qu'on les visite. Il y a un musée dans celui du major.

Le calendrier sur lequel Brittles note les jours qui le séparent de la retraite...


Il y avait deux sorte d'indiens : ceux des réserves, qui occasionnellement en sortaient, et ceux qui vivaient près des forts militaires. Cette coexistence, et la connaissance des tribus et de leurs moeurs par les officiers (Brittles) ou sous-officiers (Tyree) n'est pas quelque chose qui a été suffisamment mis en avant par le cinéma.

Le respect de la mémoire du Sud, jusque dans la mort et dans les derniers mots puisque Tyree se désole que l'ordre de nomination de Brittles ne comporte pas le nom de Robert Lee...

Mémoire des morts, avec la tombe de la femme et des enfants de Brittles... dont les photos sont l'objet le plus précieux. Notez le ruban jaune au-dessus du portrait de sa femme.


nb : Le film est produit par Merian C. Cooper surtout connu pour avoir coréalisé KING KONG en 1933 avec Ernest B. Schoedsack. Cooper combattit les Soviétiques aux côtés des Polonais en 1915 et là il fit connaissance avec EBS. En 1920 son avion fut abattu. Il fut prisonnier de guerre en Russie dirent neuf mois et s'échappa avant la fin de la guerre.

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