Ses exploits lui permettent même de rencontrer son idole, le baron von Richtoffen (Car Schell) qu'il sauve en se faisant blesser au passage.
Il est rapatrié sur Berlin pour la propagande et on le fait poser dans une chambre d'hôpital immaculée alors que les malades remplissent même le couloir. Mais Stachel, cynique, n'en a cure et se prête au jeu.
Avant de rejoindre son amante, Kaeti, la femme du général jouée par Ursula Andress, après un dîner chez elle, Stachel partage une bouteille de vin avec le majordome en qui, on s'en doute, il retrouve un peu son père.
Vu la longueur du film il était coupé par un entracte le temps de changer la bobine.
J'aime beaucoup ce plan dans lequel c'est Stachel qui domine Kaeti qui, elle, est aussi alanguie, voire davantage, que le chat qui squatte le lit sans vergogne. Je me suis demandé ce qu'un Visconti ou un Kubrick, surtout Kubrick, aurait fait d'un tel scénario...
Le nouveau monoplace développé alors que la guerre se termine, pour complaire aux industriels...
Stachel accepte de l'essayer sans savoir que Heidemann l'a déjà fait et l'a qualifié de piège mortel...
Mais il ne savait pas qu'il était condamné à mourir en héros pour éviter la cour martiale en raison des deux victoires de Willi qu'il s'était attribuées et que Kaeti, par vengeance d'avoir été rejettée, avait révélées à sa hiérarchie.
Film enthousiasmant du point de vue technique et historique, THE BLUE MAX demeure aussi un repère dans la carrière éclectique et erratique de Guillermin, qui tourna encore avec Peppard dans HOUSE OF CARDS (dans lequel joue aussi Orson Welles), signa aussi un film de guerre, un western, deux films catastrophes (dont THE TOWERING INFERNO) et un SHAFT IN AFRICA.
ps : j'allais oublier la très belle partition de Jerry Goldsmith...
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