Monique Tarbès, la femme de ménage de Merlin, l'auteur de Bob Saint-Clar interprété par Belmondo, qui en faisant irruption dans une des scènes de combat du dernier roman, dissout un instant, pour la première fois (et non la dernière), la barrière entre la réalité de Merlin et les aventures de son héros. C'est cette perméabilité des deux univers imaginée par De Broca, Vittorio Caprioli, Jean-Paul Rappeneau et Francis Veber qui font de ce film l'un des meilleurs du genre.
Ainsi, l'électricien (Jean Lefebvre) qui refuse d'intervenir car le plombier n'est pas passé, devient un méchant qui meurt dans des conditions particulièrement violentes et graphiques !
Ainsi, le policier qui dresse les PV(Mario David), a la vie sauve car, dans la réalité, il a épargné Merlin en ne lui collant pas une prune.
Ainsi, les plombiers (dont de Broca lui-même, à gauche), deviennent des agents du méchant et finiront en charpie victimes d'une grenade anti-personnel.
Ainsi, le méchant Karpof est interprété par l'acteur qui joue aussi l'éditeur de Merlin, Vittorio Caprioli. Vous noterez le chat, évocation très jamesbondienne, et les espadrilles, so frenchy !
Le gore est aussi, quoique fugitivement et humoristiquement (sang trop rouge orangé, cervelle atterrissant dans une assiette de restaurant !)
Et puis il y a lui, qui me fait mourir de rire...