Je venais de terminer de regarder L'ARMÉE DU CRIME, le film de Robert Guédiguian consacré à Missak Manouchian et son réseau, les FTP-MOI de l'affiche rouge. J'ai alors commencé à regarder le bonus dans lequel on voit Henri Karayan, un ancien des FTP-MOI, un Arménien de Marseille, découvrir les décors et les comédiens du film. Je l'écoutais, vieillard tenant en équilibre sur deux cannes, ayant du mal à marcher mais pas à raconter quand j'ai du arrêter.
D'abord doucement, puis très fort, mes larmes ont commencé à couler pendant quelques minutes, irrépressiblement. Comment expliquer ce chagrin immense, cette honte infinie contre laquelle je devrais être vacciné moi qui depuis près de douze ans enseigne chaque année cette partie noire de notre histoire. Mais non, rien à faire. Et puis je me suis souvenu de la chanson de Ferré qu'écoutait ma mère et de comment, enfant, sans la comprendre, elle me chavirait pourtant. Guédiguian a fait un grand film nécessaire.
D'abord doucement, puis très fort, mes larmes ont commencé à couler pendant quelques minutes, irrépressiblement. Comment expliquer ce chagrin immense, cette honte infinie contre laquelle je devrais être vacciné moi qui depuis près de douze ans enseigne chaque année cette partie noire de notre histoire. Mais non, rien à faire. Et puis je me suis souvenu de la chanson de Ferré qu'écoutait ma mère et de comment, enfant, sans la comprendre, elle me chavirait pourtant. Guédiguian a fait un grand film nécessaire.
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