vendredi 22 janvier 2010

pathécule ou riditique ?

Hier donc, c'était une journée d'action interprofessionnelle et intersyndicale de défense des services publics et de la Fonction publique dans ses trois variantes : d'Etat (comme les profs dont je suis), Hospitalière (à qui je dois ma santé depuis l'an dernier) et Territoriale. Devant l'évidence et la cohérence d'une politique visant à démanteler la Fonction publique au nom d'une idéologie néolibérale qui fait passer les usagers des services publics pour des clients, les fonctionnaires pour des poids-morts coûteux et les chômeurs pour des criminels irresponsables, la mobilisation allait de soit. Et pourtant... Et pourtant, nous n'étions même pas soixante à l'AG qui s'est tenue entre 10h45 et 12h à la Maison des syndicats d'Auxerre. Le constat, unanime et partagé, sous une forme ou une autre par tous les participants, n'a pourtant pas non plus débouché sur une quelconque idée de mobilisation ultérieure. En partie parce que deux trublions du NPA (qui ne se sont pas présentés comme tels, alors que les syndicalistes l'ont fait eux) se sont employés à semer la zizanie et la suspicion envers les syndicats. Heureusement qu'ensuite j'ai retrouvé un couple d'amis avec qui j'ai fait la manifestation qui s'est réduite, c'est le cas de le dire, à un minimum syndical en terme de trajet !
Ce qui m'a sidéré, bien au-delà de l'absence de certains collègues ou de la faiblesse des effectifs de manifestants, ça été lorsque nous sommes passés devant l'école du Pont et que des enfants, dans la cour, nous ont fait des grands signes joyeux en riant. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser qu'ils allaient grandir dans une société dans laquelle les manifestations ne seraient qu'un lointain souvenir dont ils auront, peut-être, gardé un petit souvenir diffus...

ps : et à dix heures, alors que je m'apprêtais à aller me coucher avec mon livre, j'ai eu la surprise d'être appelé par François, un ami d'enfance toulousain, qui m'a annoncé la naissance d'Aymeric, son deuxième enfant qui, comme le premier, est né à domicile : auguri mon ami, et à Sophie et à Nolwenn aussi !

1 commentaire:

  1. Et voilà,
    on part en voyage, on erre, on oublie pour alléger le bagage et quand on réapparait, forcément les choses n'ont pas vraimen changé sinon le regard que l'onporte sur les choses...
    Rire...
    J'avais raté le changement de BLOG...
    J'arrive, je (re)découvre... et j'aime autant qu'avant. Le parfum est le même.

    RépondreSupprimer