Hier après-midi j'ai profité du soleil pas-encore-printanier-mais-un-point-pour-la-bonne-volonté pour accompagner mes élèves de troisième découvrir l'AU REVOIR LES ENFANTS de Louis Malle. Cela dit, le vent était piquant et la température extérieure donnait envie de presser le pas ; et puis, s'il avait plu, on y aurait aussi été, d'abord. Je ne suis pas fan de cinéma français mais j'ai une tendresse toute particulière pour Louis Malle car il a, au crépuscule de sa vie, réalisé un des plus beaux films de cinéma sur le théâtre, VANYA ON THE 42nd STREET.
Les élèves ont râlé à l'aller comme au retour d'avoir dû marcher, comme d'autres troisièmes avant eux et comme d'autres à venir pourvu que l'opération Collège au cinéma perdure. Quant à sa voir ce qu'ils en ont pensé je ne me fais pas trop d'illusions tant l'écart abyssal entre leurs préoccupations et celles de ces jeunes garçons pensionnaires chez les moines lors de l'hiver 1944 doit être profond. Curieux d'ailleurs parce que, quelle que soit l'histoire, je n'ai jamais senti de grande différence entre les personnages à l'écran et moi. Je m'en faisais d'ailleurs la réflexion dimanche en découvrant avec un intense plaisir cinéphilique amplifié par la vost accessible via la tnt, le CHEYENNE AUTUMN de Ford.
Mais bon, le ciel ensoleillé de bleu, c'était toujours mieux de le voir du dehors qu'au travers des vitres d'une salle de cours...
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