vendredi 5 août 2011

irma la douce

"And then one day, disaster : an honest policeman came on the beat..."

Quelques raisons de redécouvrir IRMA LA DOUCE de Billy Wilder ; voire de le découvrir...
Trois ans après THE APPARTMENT, il renoue le duo Lemmon-Maclaine et c'est un véritable bonheur que de les voir se tourner autour et s'enflammer l'un pour l'autre. C'est durant le tournage du film que Jack Lemmon épousa Felicia Farr, ce qui explique peut-être son apparente jovialité.
La France y est montré sous un angle, certes folklorique, mais ludique, hédoniste et sensuel. On y voit les Halles de Paris avant leur destruction, la capitale au petit matin et les décors supervisés par Alexandre Trauner sont magnifiques.


On y aperçoit fugitivement deux comédiens qui auront des carrières diverses : Bill Bixby en marin tatoué qui sera plus tard un magicien et un scientifique coléreux à la télévision...

... et, en soldat scotché à son transistor, James Caan dans sa première apparition au cinéma.


Wilder voulait, pour Irma, Marylin Monroe et, pour Moustache, Charles Laughton (au lieu de Lou Jacobi, ci-dessous). Les deux moururent peu avant le tournage. J'ai toujours eu du mal à imaginer le film que cela aurait pu donner mais la tonalité aurait été différente, moins légère je pense.

L'histoire est anticonformiste puisque le héros ne cherche pas à réformer la prostituée (à la différence des clients du générique) mais invente une histoire abracadabrante pour lui éviter le trottoir. La fin, juste avant la réplique attendue, est fantastique car elle laisse planer un doute. Elle est typique de Wilder et Diamond.

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