lundi 20 décembre 2010

un, deux, trois

"Some East-German police were rude and suspicious, others suspicious and rude."

Un an après THE APPARTMENT et deux ans avant IRMA LA DOUCE, Billy Wilder réalise l'une de ses comédies les plus débridées : ONE, TWO, THREE. Coécrite avec son complice I.A.L. Diamond, le film est l'adaptatin d'une pièce de Ferenc Molnar.
Il fut presqu'entièrement tourné près de Munich dans les studios de la Bavaria en raison de la construction inopinée du mur séparant Berlin qui débuta le 13 août 1961. Coïncidence, Horst Buccholz (Otto) est natif de Berlin ; l'année précédente il avait fait ses grands débuts dans THE MAGNIFICENT SEVEN. Mais la star du film c'est surtout James Cagney formidable d'énergie toute américaine qui porte le film et lui donne son film. Il avait pourtant 62 ans et une carrière commencée en 1930.
Je n'oublie pas non plus Liselotte Pulver, jeune actrice suisse qui incarne Fräulein Ingeborg et qui passa à côté d'une vraie carrière internationale en refusant quelques rôles, dont un dans BEN-HUR.






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