– Faut surtout la prendre vivant … c'est pas dans les moyens de tout le monde..."
LES BARBOUZES est réalisé en 1964 par Georges Lautner sur un scénario de Michel Audiard et Albert Simonin.
Un an après LES TONTONS FLINGUEURS, il met à nouveau en scène l'insubmersible Lino Ventura ("J'me marre de tout, j'ai des goûts simples."), le lyrique Francis Blanche ("Ah ! souffrance, moment pénible…"), le patelin Bernard Blier ("Je pense qu'il serait temps, messieurs, de tenir le langage du bon sens."), auxquels s'ajoutent l'indestructible Jess Hahn ("Je paie cash et en dollars") et la séduisante Mireille Darc.
Production franco-italienne, le film fut tourné au château de Vigny dans le Val d'Oise et à Lisbonne. Le château a aussi servi de décor à plusieurs tournages (LE CAPITAINE FRACASSE, ON A RETROUVÉ LA SEPTIEME COMPAGNIE, L'ANIMAL, LA FILLE DE D'ARTAGNAN mais aussi à un clip de Rihanna) !
L'air de rien, le film se paye aussi le luxe de se foutre des Américains. Cela passe par un des boys d'O'Brien qui se trimballe un fusil à canon scié à la hanche comme McQueen dans Wanted: dead or Alive (Au nom de la loi) série de 1958-1961. Cela continue avec les échecs successifs du même O'Brien (le refus du dollar et de l'Atlantisme). Et cela se retrouve aussi dans la scène où nos barbouzes se retrouvent assiégés derrière une barricade comme les héros de 55 DAYS AT PEKING de Ray sorti l'année précédente !
Mais le film se moque surtout des espions et de la mythologie qui les entoure. J'en veux pour preuve le livre que lit Amarante dans son bain est Comment devenir agent secret de Rémy paru en 1963 chez Albin Michel. Rémy, alias Gilles Renault était un résistant fameux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire