mercredi 20 juillet 2011

l'héritier (fin)


"Je ne suis pas une pute, ma jolie. Je ne passe pas d'un client à un autre." Charles Denner au meilleur de son talent. Il est le Duncan Idaho de Bart Cordell.

Fernand Guiot, une tronche totalement seventies, de flic bien entendu, qu'on devine aigri, malheureux et prenant son pied à pouvoir, de temps en temps, coincer des puissants...



Jean Rochefort, dit Le nonce, l'homme à tout faire, l'éminence grise, l'homme d'avant.

Jean Dessailly, le patron de presse moderne qui sait s'entourer de jeunes talents...


Maurice Garrell, le détective privé. J'adore la scène où il colle des beignes à Campanella et l'envoie à la baille parce qu'il lui a dit "va fenculo"... faut pas déconner avec Brayen...


Pierre Grasset est Dumas, le mystérieux grand reporter qui vit seul dans un appartement dans un immeuble encore en construction. Un personnage fascinant mais qui ne sert qu'à faire avancer l'histoire. On sent l'envie qu'a eu Labro de donner du poids à ce type, lui-même étant journaliste.

Fosco Giachetti dans le rôle du beau-père italien et fasciste responsable de la mort de Cordell père et oncle et au final de Bart Cordell lui-même. On ne sait pas grand chose de lui mais c'est intéressant de voir que la question de l'extrême-droite dans l'Italie des années 70 était quand même évoquée dans le film.

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