Kara (Amy Morton), la soeur de Ryan, lui demande de prendre en photo un carton à l'effigie des futurs mariés, dans des lieux intéressants, "kind of like that gnome in the french movie", référence au jeu avec le nain de jardin dans le film de Jeunet...
Le film tourne en fait autour de deux idées qui se croisent et se percutent comme des boules de billard : l'engagement et la fidélité, que ce soit dans le mariage, le lien avec sa boîte (d'où la déception quand celle-ci vous vire), ou avec une compagnie aérienne ; l'autre c'est le refus de l'engagement, le sac à dos, Ryan qui voyage léger et quasimment tout le temps, sans attaches. Et on devine assez quelle sera la morale du film, sublimée par le sésame en forme de carte noire...
"I want you to be my plus one" : Ryan qui ne sait pas encore exprimer des sentiments trop longtemps refoulés, n'arrive pas à demander autrement à Alex de l'accompagner au mariage de sa soeur.
Le résultat du jeu lancé par les futurs mariés est inespéré et montre combien les Etats-Uniens voyagent dans leur pays. Seul regret, ce plan, et la scène de l'Eglise laissent trop tôt deviner quelle sera l'ultime décision de Ryan au sujet de ces fameux miles...
Ryan amène Alex dans son ancien lycée où ils entrent par effraction, et la bécotte là où il bécottait ses premières conquêtes. Malgré ses cheveux blancs, son personnage est un adulescent qui n'est pas encore sorti de son enfance, faute de vraies racines et de responsabilités.
Ryan, sommé par Kara de ramener Jim (Danny McBride, très bon) à la raison parce qu'il ne veut plus se marier, est obligé de puiser dans son bagoût mais aussi ses sentiments endoloris pour faire un brillant plaidoyer pour le mariage qui finit par persuader Jim d'y aller finalement.
La parenthèse du mariage qui ne résistera pas à l'épisode convenu de Chicago (quelle garce quand même !) (et quel idiot aussi de n'avoir jamais demandé !)...
ps : je n'ai pas parlé de Jason Bateman (le boss de Ryan) ni de J. K. Simmons (un des virés), tous deux très bons, et déjà présents dans JUNO.
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