vendredi 22 juillet 2011

up in the air

UP IN THE AIR a été réalisé en 2009 par Jason Reitman d'après un scénario écrit par Sheldon Turner et repris par Reitman. Je rappelle que Reitman est a) le fils de son père, mais qu'il n'y est pour rien et b) le réalisateur de THANK YOU FOR SMOKING et, surtout, de cette perle rare qu'est JUNO ; et que ça il en est totalement responsable et je l'en remercie au passage.

Malgré la présence, au début du film, de Zach Galifianakis, le film n'est pas franchement une comédie parce que les sujets sont tout de même sérieux. A noter que dans le film, tous les "virés" sont des gens ayant été licenciés peu avant le tournage et ayant répondu à une annonce de la production. Seules les scènes où les "virés" interagissent avec Clooney et ou Kendrick, sont des comédiens. Du coup, ces amateurs sont très justes, étonnamment justes.

Le personnage de Bingham (George Clooney) n'est heureux qu'en déplacement, dans les aéroports, les hôtels, les voitures de location, les avions, en un mot, au milieu des nuages. Je n'ai jamais pris l'avion, hormis un baptême de l'air en planeur, mais les nuages m'ont toujours fasciné, ce qui doit expliquer pourquoi j'aime tant THE RIGHT STUFF et pourquoi je défendrai toujours, bec et ongles (quitte à me faire greffer un bec) le dernier volet de la saga THE MATRIX, rien que pour la scène où Neo et Trinity découvrent le ciel...

Vera Farmiga dans le rôle d'Alex. Elle a été doublée dans la scène de nu parce que, sortant d'une grossesse, elle ne voulait pas montrer son corps.
J'adore sa réplique : "Just think of me of yourself only with vagina..."

"Last year I've spent 322 days on the road which means I had to spend 43 miserable days at home."

Steve Eastin dans le rôle du premier viré par écran interposé, un aperçu terrifiant du futur... pas si sûr quand on pense qu'en France des ouvriers ont appris leur licenciement par SMS...

Sam Elliott est Maynard Finch, le chef pilote de la compagnie qui vient remettre à Bingham la carte honorifique récompensant sa fidélité et ses 10 millions de miles parcourus...

Le précieux sésame, qui n'existe pas en réalité, mais qui dans le film représentait l'objectif inaccessible pour Bingham et qui, on s'en doutait, perd tout intérêt dès lors qu'il l'a obtenu...


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