Le capitaine Cargill (Michael Horton) qu'on découvre dans la version longue et dont les scènes avaient été coupées pour la sortie en salle. On comprend qu'il a attendu très longtemps, trop. On ne le revoit plus après son départ de Fort Sedgewick mais, lors de l'assaut des Pawnees contre les Sioux, l'un des guerriers arbore le même manteau, très probablement pris sur sa dépouille...
La piètre qualité de l'installation de fort Sedgewick est, je pense très vraisemblable mais aussi très consternante pour le spectateur qui a grandi avec des représentations beaucoup plus élaborées, ne serait-ce que dans les films de Ford...
L'arrière-cour, pour ainsi dire, du Fort, là où en l'absence de toute discipline et de toute considération quelconque, les soldats ont laissé s'entasser leurs déchets et autres dépouilles de matériels hors d'usage. Cette image revient en fait plus tard, sous une autre forme, dans la scène (elle aussi seulement dans la version longue) où Kicking Bird amène son ami dans un lieu sacré qu'ils découvrent souillés, transformé en dépotoir à ciel ouvert, par des chasseurs de fourrures animales...
L'os marquant la cache d'armes de Dunbar : qu'il ait l'idée d'utiliser les armes des Blancs pour aider ses nouveaux frères sioux contre les Pawnees montre bien combien Dunbar a évolué et comment il ne pourra plus dès lors revenir en arrière..
Cette vue, fugitive, de l'intérieur de la baraque de Dunbar est intéressante au sens où elle permet de relativiser le confort nécessaire mesuré en termes d'objets plus ou moins nécessaires comme ce grand miroir. Lorsque Dunbar décide de quitter le Fort, tout ce qu'il emporte tient sur son cheval, autant dire pas grand'chose. Cela dit, c'est un cavalier, et en ce sens il est déjà, dans l'esprit, proche des Sioux qui sont aussi des cavaliers. Ce qui me fait penser à cette scène, que j'ai mis du temps à comprendre, dans laquelle on le voit hésiter à mettre sa selle ou non à Cisco, finissant par y renoncer. A l'indienne, donc.
Le sergent Bauer (Larry Joshua) qui symbolise à lui seul la bêtise des Blancs et le racisme anti-Indien ordinaire. Il ne connaît que la brutalité....
bonus : Two Socks qui apprivoise Dunbar et devient son totem, passeport pour devenir un vrai Sioux...
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