En bonus de l'édition dvd de CHARLEY VARRICK (Tuez Charley Varrick) de BAC Films, on trouve un intéressant entretien avec Alain Corneau réalisé en 2008, deux ans donc avant sa mort. Il porte sur le film mais aussi, plus largement, pour la passion et le respect qu'il avait pour Don Siegel. C'est un document rare et émouvant d'un cinéphile qui était aussi un cinéaste. Je suis moi aussi fan de Siegel, à la fois pour ses films, mais aussi pour l'influence qu'il a eu sur au moins deux cinéastes majeurs à mes yeux que sont Clint Eastwood et Michael Cimino. Quand on regarde CHARLEY VARRICK réalisé en 1973 par Siege sur un scénario d'Howard Rodman et Dean Riesner, on est frappé par le fait qu'il a réellement, à mon sens, inspiré Cimino pour faire son premier film, THUNDERBOLT AND LIGHTFOOT en 1974. Quant à Eastwood, son premier film fut THE BEGUILED: THE STORYTELLER, un documentaire sur Don Siegel et le tournage de THE BEGUILED (Les Proies), le film qu'il tourna avec lui en 1971.
Tourné un an avant DIRTY HARRY et sans Eastwood (trop jeune pour incarner Charley je suppose) avec le génial Walter Mathau dans le rôle principal, CHARLEY VARRICK est un film assez épatant, dans la veine des polars des années 70 mais d'une manière différente.
En effet, Charley est un homme discret, un passionné d'aviation et des femmes, qui se sert de son cerveau et non des armes, même s'il ne répugne pas à employer les explosifs.
Le stratagème tortueux et complexe qu'il imagine pour se dépétrer de la mafia, du tueur (le prodigieux Joe Don Baker) qu'elle a envoyé contre lui, de la police et même de son jeune fougueux partenaire (Andrew Robinson), est tout simplement phénoménal.
Sheree North est la photographe...
... et Jacqueline Scott est Nadine.
Ce fut aussi le dernier rôle du vétéran Tom Tully qui joue l'armurier trop gourmand.
Que dire encore sinon que la musique, qui contribue pleinement au rythme du film est signée Lalo Schifrin et qu'une réplique du film a été reprise par Tarantino dans PULP FICTION quand Marcellus Wallace parle d'employer "a pair of pliers and a blowtorch."Ah ! si ! la poursuite entre la caisse de Molly et l'avion de Charley est un grand moment, jamais vu depuis ailleurs !
Tourné un an avant DIRTY HARRY et sans Eastwood (trop jeune pour incarner Charley je suppose) avec le génial Walter Mathau dans le rôle principal, CHARLEY VARRICK est un film assez épatant, dans la veine des polars des années 70 mais d'une manière différente.
En effet, Charley est un homme discret, un passionné d'aviation et des femmes, qui se sert de son cerveau et non des armes, même s'il ne répugne pas à employer les explosifs.
Le stratagème tortueux et complexe qu'il imagine pour se dépétrer de la mafia, du tueur (le prodigieux Joe Don Baker) qu'elle a envoyé contre lui, de la police et même de son jeune fougueux partenaire (Andrew Robinson), est tout simplement phénoménal.
La façon qu'il a de le mettre en branle et de nous laisser le deviner en partie seulement est tout aussi extraordinaire. On ne s'ennuie pas car on ne devine pas à l'avance ce qui va se passer. C'est que, à la différence de Will E. Coyote, les plans de Charley marchent.
Le reste de la distribution est à la hauteur de la mise en scène :
Felicia Farr est Sybil, la secrétaire de Boyle (très bon John Vernon)...Sheree North est la photographe...
... et Jacqueline Scott est Nadine.
Ce fut aussi le dernier rôle du vétéran Tom Tully qui joue l'armurier trop gourmand.
Que dire encore sinon que la musique, qui contribue pleinement au rythme du film est signée Lalo Schifrin et qu'une réplique du film a été reprise par Tarantino dans PULP FICTION quand Marcellus Wallace parle d'employer "a pair of pliers and a blowtorch."Ah ! si ! la poursuite entre la caisse de Molly et l'avion de Charley est un grand moment, jamais vu depuis ailleurs !
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