Rico (André Eykan) est le premier truand que va voir Corey à sa sortie de prison. On comprend qu'ils étaient associés mais que Rico n'est jamais venu le voir pendant les cinq années et s'en est bien sorti sur son dos, allant jusqu'à mettre son ancienne petite amie dans son lit. Il ment à Corey sur la somme qu'il peut lui avancer et, du coup, ce dernier le déleste de tout son liquide, soit une somme rondelette.
Alors, forcément, ça ne passe pas et Rico envoie deux hommes pour récupérer l'argent dans la salle de billard où Corey s'est ensuite rendu en attendant l'ouverture du concessionnaire auto. Le combat est rapide, sec et sans bavure, et illustre sans démonstration superflue combien Corey n'en est pas à sa première bagarre et qu'il a sûrement dû se battre en prison plus d'une fous.
Santi (François Perrier) est le truand installé, celui qui jure qu'il ne sera jamais l'indicateur de Mattei mais qui finira par trahir. Notez la bouteille de Red Label derrière lui, comme un rappel.
Le recéleur est joué par l'incroyable Paul Crauchet qui est d'une vérité inouïe, tout comme d'ailleurs tous les seconds rôles que Melville savait si bien choisir et diriger comme ses premiers rôles.
Gian Maria Volonté est là parce que le film est une coproduction franco-italienne mais il apporte, de par son physique et son jeu un aspect exotique au film. Vogel est un drôle d'animal...
Et puis bien sûr il y a Delon, magnifié par Melville en truand mais qui sera aussi un flic superbe plus tard, toujours chez Melville.
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