C'est le premier plan du film qui nous plonge d'emblée dans une confusion dont le film ne se débarrassera pas : qui sont les flics et qui sont les voyous ? Ainsi, ici, ce chauffard qui se moque du feu rouge est en fait un flic, tout comme l'un des deux porteurs de chapeau... mais lequel ?
Gian Maria Volonté est derrière André Bourvil car il est menotté à ce dernier même si on ne le voit pas. Notez que les deux hommes sont sensiblement habillés de la même manière, à un détail près : Mattei porte la légion d'honneur sur sa veste.
Bourvil est simplement génial et immense dans ce rôle qui lui va comme un gant. Sa détermination, son inhumanité apparente, son amour des chats et de la mission, en font un personnage hors du commun. L'acteur était malade et ne vit jamais le film terminé car il mourut le 23 septembre 1970, un mois avant sa sortie en salle.
Le film est placé sous le regard d'un homme mystérieux dont on ne sait presque rien sinon qu'il est le chef de l'IGS et que c'est un homme austère et froid qui est persuadé de la culpabilité de tous les hommes. Il y a un côté Mazarin à la limite du Torquémada chez Paul Amiot, un côté vieille France aussi qui rappelle qu'en cette année 1970, les anciens, la génération de la Seconde Guerre étaient encore aux commandes...
Une des photographies que Corey récupère avec ses affaires à sa sortie de prison et qu'il laissera ensuite dans le coffre-fort de Rico car elle s'est mise en ménage avec ce dernier...Corey ne peut s'empêcher de jeter un regard (partagé) à la serveuse du café où il va en sortant de prison.
Les épaules de Anna Douking, l'ex de Corey, dont on décourvrira aussi la charmante poitrine.
Un des nombreux tableaux de la boîte de Santi qui fait assez penser aux clubs étatsuniens...
Notez les entraîneuses au comptoir derrière Mattei, la première est très belle...
Le geste réflexe de Vogel d'empoigner le sein de la statue est une trouvaille géniale...
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