mercredi 10 juin 2009

damian lewis













C'est en 1999, dans Warriors, le téléfilm de Peter Kosminsky sur l'inaction des troupes occidentales dans le conflit en ex-Yougoslavie que j'ai découvert le charisme et le talent de Damian Lewis.
Plus tard, en 2001, je l'ai retrouvé, aux côtés d'autres comédiens talentueux (je pense par exemple à Michael Cudlitz) dans ce Band of Brothers qui demeure à mes yeux l'une des meilleures mini-séries que j'ai vues et, de fait, l'un des meilleurs films de guerre.
Je l'ai revu ensuite dans ce film de SF que j'affectionne tant et qui a été injustement, à mes yeux, décrié à savoir le DREAMCATCHER de Lawrence Kasdan où il donnait une performance particulièrement réussie.
Ces contributions auraient pu suffire à mon bonheur mais je suis tombé sur Life et je me dois de réviser mon verdict à la hausse. Non seulement cette série (j'ai vu la saison 1 et vais m'attaquer à la 2 en râlant de savoir déjà qu'il n'y aura pas de 3) est une des mieux écrites et des mieux jouées du moment mais Damian Lewis y est magistral. Tout en économie, se contentant parfois de simplement plisser les yeux ou infléchir son sourire, il y montre toute une variété de jeux et de personnages qui font de chaque épisode une performance nouvelle.
Les comédiens qui l'entourent ne sont pas en reste même si, logiquement, ils s'effacent devant le personnage de Crews. Les relations qu'il a avec son ami et associé sont épatantes. Je repense à ce dialogue, dans le 11e épisode où Ted (Adam Arkin) s'inquiète de sa posture car si son "patron", riche et engagé dans une mission est comme Batman, il ne veut pas être son Robin, ni son Alfred. Et alors que Crews sort du diner où ils ont discuté, il lance "ton Higgins ? dis-moi que je ne suis pas ton Higgins !"
Et puis je m'en voudrais d'oublier Robin Weigert que j'avais laissée dans les rues de Deadwood, îvre morte en Calamity Jane et que j'ai retrouvée, fringante en lieutenant du LAPD !

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