Cela faisait déjà plusieurs semaines que ce dvd me lançait des messages silencieux assourdissants, coincé qu'il était dans la pile sur mon bureau dédiée aux films à voir ou revoir. Je l'avais dégotté pour quelques euros au GIFI près de chez moi, un après-midi de déshérence intellectuelle. Et depuis, j'attendais que le moment se présente : genre, samedi soir. J'ai eu raison d'attendre, de l'acheter, de miser sur une certitude ténue et si encline à la déception : j'avais aimé CUBE et CYPHER, les deux autres films de Vincenzo Natali que je connaissais alors je pouvais tenter le coup.
En plus l'un des deux héros de NOTHING (le titre, j'avais occulté le titre !) est interprété par David Hewlett, l'inéffable Canadien de Stargate Atlantis. Hewlett et Natali étaient au lycée ensemble et depuis l'un fait toujours tourner l'autre dans ses films. Une coopération amicale qui n'est pas sans rappeler le scénario de NOTHING écrit à six mains.
En effet, Andrew Miller, l'autre protagoniste, a aussi participé à la rédaction (c'est le The Drews qui apparaît au générique de fin) de cette histoire de sf gentiment barrée. Depuis, Natali a réalisé GETTING GILLIAM, un film que je n'ai pas vu mais qui titille ma cinéphilie puisqu'il a suivi Terry Gilliam durant le tournage de son TIDELAND. Les deux compères sont aussi bons l'un que l'autre. On peut aussi, éventuellement, reconnaître Marie-Josée Croze (pardon, la belle Marie-Josée Croze) dans le rôle de l'ex- de Dave.
Enfin, si je ne devais donner qu'une autre raison anecdotique (car en fait j'adore le film en entier, punto), je parlerais de ce personnage de fonctionnaire, au début, joué par Gordon Pinsent. Ce vénérable Canadien de 79 ans restera toujours dans mon coeur pour avoir été Robert Fraser, le fantôme du père du héros de Due South (Un tandem de choc), ma série culte que j'espère un jour, enfin autant que Firefly, voir sortir en dvd.
Sinon, Natali est en train de finaliser HIGH RISE, l'adaptation d'un roman de feu JG Ballard.
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