J'avais deux ans et des brouettes lorsque, le 20 juillet 1969, lorsque Neil Armstrong, le capitaine de la mission Apollo 11 a posé le pied sur la Lune. J'ai grandi en ne cessant de m'émerveiller et de me
désoler devant le mélange de progrès étonnants (putain, vous savez qu'en ce moment même il y a des types en orbite à bord d'une station spatiale internationale alors que tout le monde s'en fout ?) et de freins dus à la fin de la guerre froide et à un manque d'engouement général. Si je rêve toujours de voir le premier humain marcher sur Mars, j'ai fait, comme tous ceux de ma génération, une croix sur un XXIe siècle spatial.
Un des enseignements magistrals de APOLLO 13, le film de Ron Howard que j'ai enfin vu, est que ce désamour pour les exploits de la NASA a commencé dès après le succès de Apollo 11 et surtout l'échec brûlant de Apollo 12. C'est tout de même fou que l'on trouve banal qu'on envoie des hommes (et des femmes) et autant de matos hors de notre atmosphère sans que cela n'émeuve que quelques geeks et nerds. Je me souviens encore de mes jeunes années, celles où j'attendais avec impatience le lancement de la première navette américaine, celles de l'échec de la pataude Bourane soviétique, celles de THE RIGHT STUFF de Kauffman, celles du roman de Tom Wolfe aussi. D'où la présence de ce widget en bas à droite de cette page d'ailleurs !
La mission Apollo 13 fut un échec (pas d'astronautes sur la Lune) mais aussi un succès ("a successfull failure") de la NASA en termes de gestion de la crise. Le film d'Howard que, je ne sais même plus pourquoi, je n'avais jamais vu, est splendide. C'est un grand moment cinématographique et un vibrant hommage à l'aventure spatiale. Et les comédiens sont extras.
désoler devant le mélange de progrès étonnants (putain, vous savez qu'en ce moment même il y a des types en orbite à bord d'une station spatiale internationale alors que tout le monde s'en fout ?) et de freins dus à la fin de la guerre froide et à un manque d'engouement général. Si je rêve toujours de voir le premier humain marcher sur Mars, j'ai fait, comme tous ceux de ma génération, une croix sur un XXIe siècle spatial.
Un des enseignements magistrals de APOLLO 13, le film de Ron Howard que j'ai enfin vu, est que ce désamour pour les exploits de la NASA a commencé dès après le succès de Apollo 11 et surtout l'échec brûlant de Apollo 12. C'est tout de même fou que l'on trouve banal qu'on envoie des hommes (et des femmes) et autant de matos hors de notre atmosphère sans que cela n'émeuve que quelques geeks et nerds. Je me souviens encore de mes jeunes années, celles où j'attendais avec impatience le lancement de la première navette américaine, celles de l'échec de la pataude Bourane soviétique, celles de THE RIGHT STUFF de Kauffman, celles du roman de Tom Wolfe aussi. D'où la présence de ce widget en bas à droite de cette page d'ailleurs !
La mission Apollo 13 fut un échec (pas d'astronautes sur la Lune) mais aussi un succès ("a successfull failure") de la NASA en termes de gestion de la crise. Le film d'Howard que, je ne sais même plus pourquoi, je n'avais jamais vu, est splendide. C'est un grand moment cinématographique et un vibrant hommage à l'aventure spatiale. Et les comédiens sont extras.
En attendant de découvrir MOON, le film de Duncan Jones qui a l'air incroyable, on peut aussi réécouter Fly Me to the Moon chantée par Sinatra (ci-dessous) ou par Diana Krall ou par Julie London ou à la fin du générique de la série Neon Genesis Evangelion !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire