J'ai revu MARATHON MAN hier après-midi, volets fermés pour résister mollement à la paresse et profiter de cet avant-goût des vacances. En effet, et je ne m'en plains pas, je vais encore être occupé jusqu'au 5 ou 6 juillet par les corrections et jurys, du bac pro et du DNB.
Revoir le film de John Schlesinger adapté par son auteur, William Goldman, m'a étrangement fait penser à cet ami, Olivier, qui est un coureur de fond en plus d'un cycliste accompli. Même si, plus jeune, j'ai traversé une phase au cours de laquelle je trouvais naturel de me lever aux aurores, tout un été, pour aller courir, je n'ai, depuis lors, jamais retrouvé l'envie de recommencer. Si je respecte l'effort et la volonté je ne la comprends pas. Et puis, ça lui rappellera peut-être quelque chose, on y croise Jacques Marin, ce regretté comédien dévoué aux second-rôles et qui joua naguère dans CHARADE.
Mais si je souligne cela c'est parce que jusque-là le film m'était cher pour d'autres raisons.La première est dans cette image de Babe se détendant dans sa baignoire, un gant humide sur le visage. J'ai toujours, depuis que j'ai vu ce film, gardé cette envie de faire comme le personnage, allez savoir pourquoi !
L'autre raison, bien sûr, est la fameuse séquence anthologique de la torture exécutée par Szell. Son "Is it safe ?" traduit en français par "Est-ce que c'est sans danger ?" est resté comme l'incarnation du cauchemar ultime. Vous ai-je dit qu'un de mes oncles , Rémy, est dentiste et que je ne peux m'empêcher de penser à lui, quoiqu'en souriant, à chaque fois que je revois le film ?
Mais la grande raison, ce sont les comédiens qui donnent corps aux personnages. Outre Dustin Hoffman et Laurence Olivier, j'aime beaucoup le travail de Roy Scheider qui joue Scylla, le frère de Babe. La séquence parisienne, entre manif et grève des éboueurs, est mythique. Mais c'est bien entendu Marthe Keller, son accent suisse, et sa chevelure rousse que je retiens. La scène où elle donne une leçon de français à babe dans le zoo est une des plus belles que je connaisse. J'en étais tombé amoureux en la découvrant dans Les Demoiselles d'Avignon. Peu après, elle sera aux côtés de Pacino dans BOBBY DEERFIELD.
Enfin, et ça m'est revenu dès le générique, le film est plein de New-York, de ses rues, de ses immeubles, de son Park. Et il y a aussi la musique de Michael Small, lancinante, qui ne vous lâche plus jusqu'au bout.
L'autre raison, bien sûr, est la fameuse séquence anthologique de la torture exécutée par Szell. Son "Is it safe ?" traduit en français par "Est-ce que c'est sans danger ?" est resté comme l'incarnation du cauchemar ultime. Vous ai-je dit qu'un de mes oncles , Rémy, est dentiste et que je ne peux m'empêcher de penser à lui, quoiqu'en souriant, à chaque fois que je revois le film ?
Mais la grande raison, ce sont les comédiens qui donnent corps aux personnages. Outre Dustin Hoffman et Laurence Olivier, j'aime beaucoup le travail de Roy Scheider qui joue Scylla, le frère de Babe. La séquence parisienne, entre manif et grève des éboueurs, est mythique. Mais c'est bien entendu Marthe Keller, son accent suisse, et sa chevelure rousse que je retiens. La scène où elle donne une leçon de français à babe dans le zoo est une des plus belles que je connaisse. J'en étais tombé amoureux en la découvrant dans Les Demoiselles d'Avignon. Peu après, elle sera aux côtés de Pacino dans BOBBY DEERFIELD.
Enfin, et ça m'est revenu dès le générique, le film est plein de New-York, de ses rues, de ses immeubles, de son Park. Et il y a aussi la musique de Michael Small, lancinante, qui ne vous lâche plus jusqu'au bout.
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