Me régaler avec The State Within m'a furieusement donné envie de revoir State of play en dvd (je l'avais vu en streaming en son temps) alors je me suis offert ce petit plaisir.
State of Play est une mini-série de 6 épisodes produite par la BBC, écrite par Paul Abbott, un type brillant et réalisée en 2003 par David Yates.
En me renseignant pour écrire cet article j'ai découvert qu'une suite serait en cours d'écriture, probablement parce que la série a inspiré à Hollywood une adaptation américaine qui va bientôt sortir en salle. Ce n'est pas la première fois qu'ils font ça mais, en l'espèce, c'est assez ironique si l'on considère le fait qu'ils ont aussi américanisé Life on Mars, une récente (et excellente) série made in BBC, mettant en scène deux des comédiens de State... à savoir John Simms (au téléphone et revu depuis dans un double épisode fameux de Dr. Who) et Philip Glennister. Ironique parce que la série (ni fait ni à faire) ne sera pas renouvellée. Et puis, considérant la bande-annonce du film à venir, je crains le naufrage hollywoodien même filmé par un Ecossais.
Pourquoi State of Play est-elle une réussite qui me vaut de vous la recommander très très chaudement ?
Deux raisons me viennent à l'esprit sans difficulté : le scénario et les comédiens.
J'ai déjà évoqué John Simms et Philip Glenister qui, à eux seuls, valent le détour mais la liste ne se limie pas à ces deux cadors. On y retrouve aussi la délicieuse (ci-contre), revue depuis dans Kelly Macdonald dans NO COUNTRY FOR OLD MEN et DANS LA BRUME ELECTRIQUE, dont l'accent écossais est à mes oreilles aussi érotique que l'accent français pour tous les Italiens. Il faut aussi citer deux fantastiques acteurs que sont (à gauche et à droite ci-contre) Bill Nighy qui est un raccourci britannique à lui tout seul et David Morrissey qui, depuis, a joué dans une série américaine appelée Cape Wrath et dans un épisode récent de Dr Who. Je m'en voudrais aussi d'oublier de citer, pêle-mêle, Polly Walker (Rome), Marc Warren (Hustle), Dominic Wong (SUNSHINE) ou encore le jeune et épatant James MacAvoy.
Quant au scénario qui, ce n'est pas si fréquent, réussit à combiner rebondissement, curiosité, humour, action et personnages denses et inattendus, il a aussi le mérite de résister à une seconde visite puisque je me suis à nouveau fait embarquer en le revoyant, comme la première fois. Il y a chez les Britanniques une manière de dépeindre les relations entre la presse, la police et le monde politique que l'on ne retrouve guère ailleurs ; hormis peut-être dans le Reporters de C+ que je n'ai pas vu mais dont Le Village dit beaucoup de bien. Le sens du rythme, la priorité donnée au souci de faire exister des personnages crédibles et non juste des stéréotypes, ainsi qu'une certaine idée d'une morale dénuée de cynisme, tout cela contribue à rendre l'histoire (et sa mise en scène) excitante. On est tout de suite scotché, comme happé par ce puzzle qui, sous nos yeux, se reforme et se déforme, nous entraînant là où on ne s'y attend pas, pour notre plaisir de voyeurs comblés.
Deux raisons me viennent à l'esprit sans difficulté : le scénario et les comédiens.
J'ai déjà évoqué John Simms et Philip Glenister qui, à eux seuls, valent le détour mais la liste ne se limie pas à ces deux cadors. On y retrouve aussi la délicieuse (ci-contre), revue depuis dans Kelly Macdonald dans NO COUNTRY FOR OLD MEN et DANS LA BRUME ELECTRIQUE, dont l'accent écossais est à mes oreilles aussi érotique que l'accent français pour tous les Italiens. Il faut aussi citer deux fantastiques acteurs que sont (à gauche et à droite ci-contre) Bill Nighy qui est un raccourci britannique à lui tout seul et David Morrissey qui, depuis, a joué dans une série américaine appelée Cape Wrath et dans un épisode récent de Dr Who. Je m'en voudrais aussi d'oublier de citer, pêle-mêle, Polly Walker (Rome), Marc Warren (Hustle), Dominic Wong (SUNSHINE) ou encore le jeune et épatant James MacAvoy.
Quant au scénario qui, ce n'est pas si fréquent, réussit à combiner rebondissement, curiosité, humour, action et personnages denses et inattendus, il a aussi le mérite de résister à une seconde visite puisque je me suis à nouveau fait embarquer en le revoyant, comme la première fois. Il y a chez les Britanniques une manière de dépeindre les relations entre la presse, la police et le monde politique que l'on ne retrouve guère ailleurs ; hormis peut-être dans le Reporters de C+ que je n'ai pas vu mais dont Le Village dit beaucoup de bien. Le sens du rythme, la priorité donnée au souci de faire exister des personnages crédibles et non juste des stéréotypes, ainsi qu'une certaine idée d'une morale dénuée de cynisme, tout cela contribue à rendre l'histoire (et sa mise en scène) excitante. On est tout de suite scotché, comme happé par ce puzzle qui, sous nos yeux, se reforme et se déforme, nous entraînant là où on ne s'y attend pas, pour notre plaisir de voyeurs comblés.
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