dimanche 1 novembre 2009

un bordel onirique

Prologue : je commence tout juste à digérer la fin (?) de Kaamelott, c'est-à-dire que je ne parviens toujours pas à réaliser le coup pendable qu'Astier nous a tous joué, à commencer par M6 qui a dû se pincer sacrément fort les avant-bras en pensant à la pub qu'elle allait engranger hier soir vu le bordel que s'est révélé cette ultime (et on l'imagine, coûteuse) saison de sa série fétiche en termes d'audiences. Parvenir ainsi, jusqu'au bout, à nous tenir en haleine alors qu'on savait l'affaire pliée pour finalement nous retourner comme des crêpes en nous présentant un Arthur mourant et lâchant l'affaire (on avait un peu oublié la drôle de saison précédente avec toutes ces péripéties romaines) avant de nous retourner (comme on ne l'ose qu'en capoeira) une ultime (?) fois pour nous laisser deviner/espérer/perplexer sur la suite alors qu'on sait l'affaire entendue... Bon, je sais, il devrait y avoir un (ou deux ? trois ?) film pour boucler le bordel, mais bon, je ne sais pas vous, mais j'ai du mal à y croire vraiment. Reste que je me suis fait encore balader toute la soirée, entre rires et émotion, me prenant à lever la main et à avoir envie de charcuterie (alors que c'est plein de sel et que mon hypertension n'aime pas ça), tout en trouvant que, tout de même, le compositeur ne s'était pas trop foulé la pogne en repompant Joe Hisaishi et, pour finir, Ennio Morricone. Comment, c'est Astier qui... ahhhhhh, oui, mais alors, autant pour moi, c'est comme les dialogues audiardesques et cette dédicace finale... une blague, une grande blague en forme de table ronde, un rêve en bordel...

Découvert récemment une nouvelle série emballante sur laquelle j'ai envie de parier. Matt Bomer (à gauche sur l'image) et Tim De Kay (à droite) sont les deux protagonistes de White Collar une série policière très suave qui tourne autour de ce duo carpe-et-lapin formé par un criminel très ratpack et un agent du FBI spécialisé dans les affaires impliquant des cols blancs, c'est-à-dire se déroulant dans le milieu des affaires. Le rythme est plaisant, les personnages très amènes, et l'intelligence le dispute à un humour presque britannique. Je vais vite voir le deuxième épisode pour voir si ça tient...
Et dans Threads, le deuxième épisode, qui ai-je retrouvé ? Natalie Morales aka Wendy Watson (de la geekalissime série injustement annulée The Middleman) ! ! !

ps : Dans Water, l'épisode 6 de Stargate Universe, on franchit une porte qui débouche sur une planète en pleine tempête de neige qui rappelle (dixit le geek de service) la planète Hoth. J'aime l'image.

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