"My art keeps me sane."
C'est en 1981, avec ce SCANNERS qu'il avait écrit et réalisé que je découvris David Cronemberg. Je n'avais alors que quatorze ans, je m'enfilais de la SF en intraveineuse et il devint mon dieu cinématographique tutélaire. Les années qui suivirent furent prodigieuses tant mon héros mettait en scène des personnages hallucinants tels que le James Woods de VIDEODROME, le Christopher Walken de THE DEAD ZONE, le Jeff Goldblum de THE FLY, les deux Jeremy Irons de DEAD RINGERS ou le Peter Weller de THE NAKED LUNCH. Puis il y eut une période de profonde incompréhension qui commença avec M. BUTTERFLY et continua jusqu'à SPIDER. Enfin, mais loin de la SF pervertie des années 80, je me rapprochais à nouveau de lui avec deux exercices de style violents, et la recréation de Viggo Mortensen dans A HISTORY OF VIOLENCE et EASTERN PROMISES.
Avec SCANNERS je rentrai dans un univers oscillant entre le glauque visuel (la première séquence, dans le Mall donne envie de vomir) et des plans d'une beauté irréelle, des bande-sons fignolées et entêtantes, et des acteurs dérangeants. Je ne connaissais pas alors non plus Le Prisonnier et n'identifiai donc pas non plus Patrick McGohan dans le rôle du professeur Ruth ; il en va de même de Michael Ironside qui devint pourtant immédiatement un de mes acteurs de seconde zone préféré. En revanche, je fantasmais encore sur Jennifer O'Neill que je venais de découvrir à la télévision dans SUMMER OF 42 (dont la musique de Miche Legrand me donne encore des frissons).
Revoir le film après toutes ces années (je l'avais revu en vhs il y a presque dix ans déjà et la copie n'était pas terrible) est incroyable car, finalement, le film n'a pas tellement vieilli en ce sens que, par exemple, le dernier épisode de Fringe (2.07 Of "Human Action") surfe sur le même thème sauf que ConSec a été remplacé par Massive Dynamics mais l'idée demeure... même si la scène de l'accident avec le minibus rentrant dans le magasin de vinyles a un côté rétro indéniable.
Avec SCANNERS je rentrai dans un univers oscillant entre le glauque visuel (la première séquence, dans le Mall donne envie de vomir) et des plans d'une beauté irréelle, des bande-sons fignolées et entêtantes, et des acteurs dérangeants. Je ne connaissais pas alors non plus Le Prisonnier et n'identifiai donc pas non plus Patrick McGohan dans le rôle du professeur Ruth ; il en va de même de Michael Ironside qui devint pourtant immédiatement un de mes acteurs de seconde zone préféré. En revanche, je fantasmais encore sur Jennifer O'Neill que je venais de découvrir à la télévision dans SUMMER OF 42 (dont la musique de Miche Legrand me donne encore des frissons).
Revoir le film après toutes ces années (je l'avais revu en vhs il y a presque dix ans déjà et la copie n'était pas terrible) est incroyable car, finalement, le film n'a pas tellement vieilli en ce sens que, par exemple, le dernier épisode de Fringe (2.07 Of "Human Action") surfe sur le même thème sauf que ConSec a été remplacé par Massive Dynamics mais l'idée demeure... même si la scène de l'accident avec le minibus rentrant dans le magasin de vinyles a un côté rétro indéniable.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire