lundi 15 février 2010

blade runner












Revu BLADE RUNNER dans l'ultime version voulue par Ridley Scott ("my favourite" dit-il dans l'introduction) en double dvd avec un formidable docu sur la genèse du film (gageons que le blu-ray doit être encore plus bluffant, surtout dans les noirs qui sont si importants dans ce film crépusculaire).












Le travail au niveau de l'image est incroyablement réussi et rend d'autant plus justice à un film qui, autant visuellement que technologiquement n'a pas (trop) vieilli, ce qui en fait un étalon du genre sf.













Ce qui est excitant avec ce film (qui est en quelque sorte le pendant sf de THE BIG SLEEP de Hawks) c'est que le fan cherche à chaque nouvelle vision (version ?) à essayer de mieux en comprendre l'histoire et de mettre à l'épreuve ses théories personnelles.













Alors autant la question du quatrième répliquant (c'est Rachael en fin de compte, qu'on a rajouté à la liste de Deckard) semble régler par le nouveau montage, autant la question de savoir si Deckard est ou non lui-même un répliquant demeure entière.













Ou pas... je demeure toujours convaincu qu'il en est un qui s'ignore pour au moins trois raisons que je rappelle sans me goberger car je ne suis ni le premier ni le dernier à les mettre en avant : primo, Deckard ne répond pas à Rachael quand celle-ci lui demande si il a déjà subi le Voight-Kampff ; secundo, Deckard survit aux dérouillées successives que lui infligent Zhora, Leon, Pris et Roy et fait montre, à la fin, d'une énergie et d'une force (il finit son ascension avec la force de trois doigts à une main !) assez surhumaine ; tertio, il y a cet origami en forme de licorne, comme celle dont il rêve, laissé par le mystérieux flic (joué par Edward James Olmos, revu dans THE PLAN, le téléfilm qui conclut Battlestar Galactica) qui le félicite à la fin en lui disant qu'il a fait "a man's job", un boulot d'humain...

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