jeudi 18 février 2010

i can't get no, autosatisfaction...

Lu hier tout en buvant mon café avant d'aller au marché dans L'Yonne républicaine d'hier que la préfecture de l'Yonne "verse dans l'autosatisfaction en effectuant le bilan des résultats obtenus" en matière de "délinquance notoire". Mais lorsque je suis arrivé au marché, je suis tombé sur mon couple de vieux maraîchers préféré (c'est eux qui m'ont fait découvrir le patidou et la vittelotte !) qui parlait de "merde sur du papier toilette que les gendarmes ont prélevée pour en faire des analyses ADN". Plutôt interloqué par cette bribe de conversation qu'ils savaient avec un client je me suis enquis, tout en grapillant des pommes, sur la raison de cette investigation. Ils m'ont alors expliqué que, samedi dernier, alors qu'ils étaient au marché, on les avait cambriolé. Les malfrats ont été méticuleux et respectueux, déplaçant tout sans rien casser, à la recherche de "fraîche", pour citer le taulier, qu'ils pensaient cachée derrière les meubles.
Lu aussi en diagonale un article dans le Libé d'hier sur la prépondérance des réseaux sociaux type Facebook et Twitter sur les blogs qui fermeraient l'un après l'autre. Si je reconnais des vertus à Facebook, je me refuse à tomber dans cette niaiserie de Twitter et suis bien décidé à continue plus que jamais à bloguer...
Sinon, quand je suis rentré c'était le retour de la gadoue dans la cour et je rcommence déjà à regretter le crissement de la neige sous mes pas tout en me disant que l'hiver est loin d'être terminé...
L'après-midi, un peu au hasard d'un rangement, je suis tombé sur un carton dans lequel je garde des courriers mais aussi des carnets que j'ai tenus entre 1988 et 1993. Ce qui est fascinant, a posteriori, ce n'est pas tant que je les ai conservés alors que je n'ai jamais hésité à déchirer et jeter des lettres, cartes ou photos ; non, ce qui me trouble, c'est d'avoir arrêté d'écrire ces carnets sans raison et sans aller jusqu'au bout d'une certaine histoire. Un jour, ça sera peut-être intéressant de les reprendre, de leur donner une forme cohérente... ou pas.

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