samedi 24 octobre 2009

formidables puissances d'un prélude automnal

"Si vous aimez le foie gras,
inutile de connaître l'oie.
"
Jean d'Ormesson

Hier matin, après ma première heure de cours, je suis rentré chez moi. Ne froncez pas les sourcils en esquissant un rictus goguenard, il y a une explication très censée derrière tout cela. En effet, en raison de l'absence de mes élèves de troisième retenus cette semaine par un stage d'observation de la vie professionnelle, je n'avais donc pas à être présent pour mon heure d'histoire de 10h55 du vendredi matin. Du coup, j'y retourne tout à l'heure, pour deux heures de cours, à 14h10 et 16h10.
J'en ai profité pour aller chercher mon journal à pied, sans me presser, avant de le lire en buvant un café, chez moi. Surtout, ça va me permettre de prêter le dvd de L'ADVERSAIRE, le film de Nicole Garcia, à un de mes élèves qui est en passe de finir de lire le livre d'Emmanuel Carrère dont il est inspiré et sur lequel je ne commencerai à travailler en classe qu'à compter de novembre.
Rien à dire sur l'après-midi sinon que j'ai réussi à faire cours en dernière heure avec mes CAP alors qu'ils ne pensaient qu'aux vacances. Ensuite j'ai été faire deux courses et, alors que je m'apprêtais à sortir, un message m'a subdiminalement attiré par son caractère énigmatique : "Comment puiser dans les formidables puissances de vos vies antérieures ?" Et depuis, ça me taraude...










Flash Forward
est décidément une des séries les plus excitantes du moment. Chaque épisode est une agréable et déconcertante surprise même si ce n'est pas encore pour demain que les scénaristes gringos vont arrêter de s'en remettre au "x hours/days/months/years earlier" pour créer de l'intérêt au cas où. Moi je me contente d'une héroïne lesbienne qui se découvre enceinte d'une fille dans sa vision et déchire sa mère en arts martiaux. J'aime aussi entendre la proverbiale formule "Si tu attends suffisamment longtemps tu verras le corps de ton ennemi passer devant toi", ou approchante entendue aussi, jeudi soir dans la bouche de Daniel Ceccaldi dans LA MÉTAMORPHOSE DES CLOPORTES...

1 commentaire:

  1. J'ai découvert que les vacances, c'est comme un bobo pour un tout petit. Si tu lui fais signe que c'est grave, il hurlera. Mais si tu lui dis que tout va bien, tout ira bien. Pareil pour les cours. Si les vacances sont pour demain, elles sont pour demain. Aujourd'hui, on a du boulot, allez, hop !

    Mais je sais que c'est différent chez toi. Et comment ! ;-)

    Nous, on commence en août et puisque je ne fais pas cours le jeudi, ma première vraie pause sera à Noël. Pour mes collègues à plein temps, ce sera au Thanksgiving.

    Bah oui, t'as raison. Sors tes mouchoirs.

    ;-)

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