vendredi 30 octobre 2009

nick and norah's infinite playlist

Paresseusement retitré Une nuit à New-York, NICK AND NORAH'S INFINITE PLAYLIST, le film de Peter Sollett est un véritable régal et, à mon sens, la comédie romantique la plus réussie depuis bien longtemps. Je n'ai pas lu le roman original mais le résultat est une véritable réussite en cela que la distribution est particulièrement réussie. J'avais découvert Michael Cera (un jeune Canadien qui a une tête d'Ewok à qui on confierait sa famille et son porte-feuille) dans JUNO où il était le jeune amant futur père de l'héroïne ; il y était touchant de justesse et de retenue, comme s'il s'excusait de jouer un rôle. Ici il est un jeune musicien embarqué dans un périple musical à la recherche d'un mystérieux groupe (Where's Fluffy, ce qui est d'ailleurs la question récurrente du film) en compagnie des membres de son groupe (tous merveilleusement gays, d'où cette réplique de l'un d'eux "We're all women here.") et d'une de ses fans avec qui, on s'en doute, il va bien finir par se passer quelque chose. Elle, c'est Kat Dennings, qui a un charme insolent, un sourire ravageur et une bouche pulpeuse en diable. Leurs dialogues assassins pendant la première moitié du film sont d'ailleurs annonciateurs de la suite, comme dans toute bonne comédie romantique depuis les années 30. A ce titre, je mets ce film dans la catégorie où je range BRINGING UP BABY (L'impossible Monsieur Bébé) de Hawks.

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