Philip Kaufman restera toujours pour moi attaché à un seul film qui appartient à mon panthéon personnel : THE RIGHT STUFF (1983), son adaptation du roman de Tom Wolfe. Des douze, et bientôt quatorze films de sa carrière, je commençais d'abord en 1978par son remake de l' INVASION OF BODY SNATCHERS de Siegel (scénario de W.D. Richter), puis à THE UNBEARABLE LIGHTNESS OF BEING (1988) d'après Kundera et son HENRY AND JUNE (1990) que je vis dans leur ordre chronologique. Quelques années plus tard je découvris THE WANDERERS [Les guerriers de la nuit, 1979] en vhs. Quant à RISING SUN (1993), je me demande si je ne l'ai pas vu directement à la téloche. Mais je ne savais pas que j'en avais loupé quelques autres antérieurs, sans parler de deux autres dans les années 2000.
Ainsi, outre GOLDSTEIN (1965), FEARLESS FRANK (1967) et THE WHITE DAWN (1974), il y eut cette pépite que j'ai trouvée en dvd (avec une introduction de Patrick Brion) : THE GREAT NORTHFIELD MINNESOTA RAID [La légende de Jesse James, 1972] avec Robert Duvall et Cliff Robertson.
C'est un western ancienne manière, sans fioritures, un régal pour cinéphile amateur de ce genre qui, au début des années 70 était en pleine révolution épistémologique. La même année Arthur Penn réalisait son LITTLE BIG MAN. Le Minnesota de 1876 se remet à peine de la Guerre de Sécession et essaie de rentrer dans une modernité qui prend la forme d'un calliope à vapeur, d'une équipe de base-ball et d'un coffre-fort à fermeture contrôlée par une horloge. On y pend pourtant encore les voleurs, et tous les habitants de Northfield ne parlent pas anglais. C'est un univers assez foutraque, dans lequel le héros charismatique a ici le visage d'un Duvall psychopathe (qui préfigure, avec un quart de siècle d'avance, les personnages interprétés de nos jours par Robert Kneper).
C'est un western ancienne manière, sans fioritures, un régal pour cinéphile amateur de ce genre qui, au début des années 70 était en pleine révolution épistémologique. La même année Arthur Penn réalisait son LITTLE BIG MAN. Le Minnesota de 1876 se remet à peine de la Guerre de Sécession et essaie de rentrer dans une modernité qui prend la forme d'un calliope à vapeur, d'une équipe de base-ball et d'un coffre-fort à fermeture contrôlée par une horloge. On y pend pourtant encore les voleurs, et tous les habitants de Northfield ne parlent pas anglais. C'est un univers assez foutraque, dans lequel le héros charismatique a ici le visage d'un Duvall psychopathe (qui préfigure, avec un quart de siècle d'avance, les personnages interprétés de nos jours par Robert Kneper).
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