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On se voit à l'automne...
C'est sur ces mots rassurants que se conclue le dernier épisode de la saison 2 de Castle, la série policière la plus suave après The Mentalist. Je ne suis pas sûr pourtant, après avoir vu 'A Deadly Game' que les producteurs étaient bien certains de leur coup tant cet épisode avait un petit côté on se dit au revoir mais...
ps : j'ai vu hier l'ultime épisode de Lost qui, comme prévu, a été frustrant jusqu'au bout, excitant jusqu'au bout et décevant jusqu'au bout. Le tout-ça-pour-ça qui semblait la seule échappatoire à une histoire si foutraque aura été néanmoins bien amené, et le montage de cet épisode est exemplaire. Le sentiment de tristesse à quitter ces personnages est pourtant indéniable.
MILK est le biopic d'Harvey Milk (Sean Penn, bouleversant), activiste gay des années 70 qui fut le premier gay à être élu à une charge élective à la mairie de San Francisco en 1978. Il fut ensuite assassiné peu de temps après.
Le film raconte les dix années qui ont précédé cette élection, à partir de sa rencontre avec Scott (James Franco, impeccable de crédibilité) son amant. Mais loin d'être seulement un flashback, l'histoire est aussi une anticipation puisqu'on en connaît la fin qui est racontée par Milk lui-même que l'on voit enregistrer ses souvenirs sur un petit radio-cassette.
Tous les comédiens sont fantastiques, à commencer par Emile Hirsch et Diego Luna, sans oublier Victor Garber.
Hier matin, c'était marché, sous un ciel laiteux, et tiède, incertain. Premier arrêt chez ma libraire favorite d'où je suis reparti avec la presse (Libé et L'Yonne républicaine) et de le dernier n° de Causette.
Puis deuxième arrêt au café pour en boire un en lisant ladite presse.
J'ai ensuite été remplir mes sacs de légumes, de fruits et autres produits aussi essentiels que des pignons de pin et du soja frais. J'y ai appris avec un pincement au coeur que la traiteur vietnamienne serait absente pendant quelques semaines en raison du décès imminent de sa mère.