
Des années, bien des années plus tard, je tombais amoureux d'une autre série de space opera, Babylon V dans laquelle son créateur, JM Straczynski, digne successeur de Gene Roddenberry, avait accordé l'un de ses personnages les plus ambigüs à un ancien membre de l'Enterprise : Walter Koenig, l'enseigne Chekov.
Et, encore quelques éons plus tard, un autre créateur de série à succès, Tim Kring, donnait à George Takei, ex-enseigne Sulu, un rôle dans son Heroes. Quant à William Shatner leur capitaine, le James Tiberius Kirk de 1966, il était devenu un avocat bedonnant et priapique après avoir été un flic de choc. DeForrest Kelley est mort en 1999 et, seul survivant de la saga, Leonard Nimoy, LE Spock originel, trouve logiquement sa place dans le film d'Abrams où le Spock nouveau est aussi logiquement interprété par le meilleur méchant de série de tous les temps, Zachary Quinto, le Sylar de Heroes !
J'ai enfin vu, ce matin, le STAR TREK nouveau et les mots me manquent pour dire autrement que je suis heureux, infantilement heureux de l'avoir vu et de m'être autant régalé. J'ai eu une pensée émue, aussi, en me rappelant que la première navette spatiale avait été baptisée, en son temps, Enterprise, en hommage au vaisseau de la série. Et j'ai laissé des larmes de joie couler en sifflotant le thème de Frontier lors du générique de fin recomposé par Giacchino. Vivement la suite !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire